oiseaux de la Réunion

Voici une série de photos prises en décembre 2013 de quelques espèces d'oiseaux de l'île de La Réunion, endémiques ou indigènes.

 
Très répandu dans les hauts comme sur le littoral, en forêt ou dans les jardins, le zosterops des Mascareignes est endémique de Maurice et La Réunion, et propre à l'île de la réunion pour la sous-espèce borbonicus. On le nomme en créole zoizo blanc ou encore toulit.
Son "cousin" le zosterops de La Réunion, ou zosterops olivaceus, ne se rencontre que dans les forêts de hauts et se distingue par son cercle oculaire blanc. En créole : zoizo vert ou zoizo lunette. Endémique de l'île.
Également endémique des îles Maurice et La Réunion, le tchitrec des Mascareignes est magnifique avec ses couleurs bleues et fauves, et son cercle oculaire bleu vif. Il vit dans les zones boisées et est peu farouche. En créole : zoizo la vierge ou chacouat.
Le très rare tuit-tuit ou échenilleur cuisenier (aussi échenilleur de La Réunion) ne comptait plus qu'une quinzaine de couples il y a dix ans, dans un secteur restreint de quelques kilomètres carrés, entre les hauts du Brulé et La Roche Écrite. Cet effectif a désormais doublé grace aux efforts de la société ornithologique de la Réunion (SEOR, voir leur excellent site ici). Voir une photo d'un tuit-tuit mâle alimentant sa couvée. (endémique de La Réunion).
Le merle pays est plutôt farouche et ne se rencontre que dans les forets d'altitude. C'est le bulbul de La Réunion, endémique également.
C'est un cousin bien ressemblant du tarier pâtre de métropole : le tarier de la Réunion, endémique comme son nom le signale. On l'appelle tec-tec en créole. Très familier il accompagne volontiers le randonneur le long des sentiers.
 
Appelée localement tourterelle malgache, la géopélie zébrée ou tourterelle striée se rencontre un peu partout dans l'île, jusque sous les pieds des consommateurs aux terrasses des cafés.
De la famille des mainates le martin triste est également très répandu.
Quant à l'astrild ondulé (en créole bec rose), on le trouve surtout en moyenne altitude, et plutôt en milieu ouvert.
La Veuve dominicaine aime bien aussi les milieux ouverts, tel le golf de Bassin bleu dans les hauts de l'ouest.
Très répandu dans toute l'île, le tisserin gendarme est appelé localement bellier.
Souvent utilisé comme emblème de la Réunion, le paille en queue est nommé en créole le paillank. On m'a signalé qu'il était chassé au moyen d'appeaux mobiles au 19ème siècle.
Le cardinal ou foudi rouge se rencontre partout à La Réunion.
lTrès répandu également, le bulbul orphée est appelé localement merle de Maurice.
 
 
 
 
 
 

Ajouter un commentaire